c'est un petit peu plus évolué, il faut résoudre des énigmes dans un environnement 3D avec un décors interactifs, et avancer ainsi dans les "tableaux". Le point fort des Penumbra c'était le réalisme du scénario et la créativité du contexte lui aussi très réaliste (on se réveille dans une mine abandonnée qui semble avoir accueilli des activités mystérieuses. C'est mystère sur mystère; Là dans Soma c'est le même principe, avec un contexte plus cyber.
Ce qui me plait ici c'est le rapport au réel et la réflexion sur la machine. Ce qu'on pourrait reprocher à Shirow et au mecha japonais en général, c'est qu'ils ont pensé la machine dans un monde bisou, même GITS en fait qui s'est enfermé dans des schémas de géostratégies autour de l'espionnage et du terrorisme, malgré certaines évocations sur le trafic de Gohst que l'on retrouve assez bien mené dans Innocence mais saccagé par un scénario inutilement alambiqué qui aura certainement couté au succès du film. Pour résumer, la réflexion sur le rapport Homme/machine est encore à approfondir, notamment si on prend en compte que l'homme est le champs de recherche sur lequel va être développé le cyborg, dans un contexte de trafic humain et d'activités militaires cachées, comme on peut le découvrir avec les projet Rainbow, Montauk... Frankenstein, ce n'est pas que dans les romans...