Le porno c'était une blague : )
Alors j en'ai pas mon artbook de Ponyo sous la main pour vérifier, mais il me semble qu'il y a beaucoup de numérique sur Ponyo, peut-être moins que dans Chihiro? Mais oui il y aeu des soucie de gestion sur ce projet, ça à peut-être couté le succès artistique du film.
Donc oui les choix de Miya sont parfois déroutant. Là il va raconter l'histoire d'un petit camion. Stratégie pour récolter les fonds d'un projet plus ambitieux? Projet léger pour se ménager?
Si j'ai beaucoup aimé les films récents, je leurs préfère les thématiques plus graves ou adulte (Nausicaa, Laputa, Porco Rosso, Totoro), Le vent se lève était un très bon film, mais ce n'est pas nécessairement là que Miya est le plus pertinent. Ponyo était génial, malgré les problèmes de réa (le fameux trou avant la conclusion).
Mon analyse c'est que Miya est aujourd'hui décalé avec son monde, la critique violente qu'il adressait hier a pratiquement disparu pour laisser place à un onirisme narratif au fil de l'eau (Le château ambulant) et s'il n'est pas désagréable, il n'est pas à la mesure de sa plume d'auteur. Quelque part, il ne sait plus pourquoi il racontait des histoires, il pratique pour le plaisir. C'est son choix et je le respecte. Peut-être qu'il est temps de laisser les nouvelles générations prendront le relais. Et c'est peut-être là que le problème s'installe. Si on en demande tant à son maître, c'est que les bon élèves se font rares...